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vendredi 15 juin 2018

Jean-Jacques Avril

Jean-Jacques Avril est un général français lors de la Révolution.

Il ressemblait à ça

Entré tôt dans l'armée il devient sous-lieutenant des milices coloniales de l'île de France en 1778 puis le capitaine en 1789.
Lorsque le corps se défait en 1792 il doit revenir en France où il se retrouve sous les ordres du général Ronsin. Deux ans plus tard, Ronsin se fait exécuter, Avril passe alors sous la direction de Hoche, là il se distingue lors de la guerre de Vendée et grade en temps que adjudant-général colonel, quelques temps plus tard, après avoir gagné pas mal de combat contre les vendéens il est promu général de brigade.
Il part a Lorient pour défendre ses couleurs face aux Anglais et aux royalistes, où la aussi il va remporter à Locresto une grande victoire et un grand avantage sur l’ennemi.

Entre les années 1796/97 et 1799 il combat en Normandie et sort vainqueur de toutes ses batailles.
En 1800 il se retrouve sous les ordres de Masséna en Italie ou là encore c'est le succès dans tout ce qu'il entreprend.
Il retourne ensuite en France ou il commande quelques départements. Puis courant 1800 à 1807, il s'occupe de la 11e division.
En juin 1808, enfin, Avril rencontre de la résistante, lors d'une évacuation à Estremoz (Portugal) il marche sur une mine et est grièvement touché. Cependant il ne s'arrête pas et en août de la même année il devient commandant du château de Lisbonne.

Il retourne en France, puis est envoyer en Espagne en novembre (toujours 1808) où il est nommé gouverneur de la province de Bilbao. Malheureusement une rumeur suivit d'une dénontiation lui faire perdre son titre ; Napoléon, découvrant que les ont-dit n'était pas du tout fondé lui confie les commandement du Pas-de-Calais

Entre les année 1812 et 1814, Avril combat sur plusieurs fronts ; sur le pont de Koenigsberg contre les Russe, la bataille de Lützen, Wakdan, Norsdroff et j'en passe.
Lors de son retour en France, Louis XVIII(18) le nomme chevalier de Saint-Louis ainsi que lieutenant-général.
Il subit une destitution de son grade lors des Cent-Jours car il refuse de combattre, mais est très vite réintégré.
Jean-Jacques Avril part à la retraire en 1817, avec près de quarante ans de service militaire à son actif.

Alors, deux chose importante a retenir de ce monsieur :

1. Il est né le 11 novembre (Et oui l'habit ne fait pas le moine!) 1752
2. Il est mort le 19 juin (MON ANNIVERSAIRE YEAH) 1839 à 86 ans.

Et info bonus :
3. Ce mec est hyper chanceux en bataille ! Il n'a perdu presque aucune bataille en 40 ans de service, c'est assez fou pour le retenir !



Crédit : Jean-Jacques Avril - Wikipédia ; Sa photo - Gallica

samedi 11 mars 2017

Joseph LeDoux


Joseph LeDoux


Avec son nom, on pourrait croire qu'il est membre d'une église : moine/frère/capucins (je sais pas si ça existe encore d'ailleurs ça).
Mais pas du tout. Notre bon vieux Dr. LeDoux est, comme je viens de le dire, un docteur ou plutôt un psychologue qui travaille comme professeur à l'université de New York.
En plus de ça il est aussi le directeur d'un centre de neurosciences sur la peur et l'anxiété.

On ne s'étonne alors pas que les recherches principales du Dr. Joseph LeDoux sont sur les mécanismes de la peur et plus particulièrement sur l'amygdale, la zone du cerveau qui évalue et reconnait la peur et l'anxiété entre autres. Elle agit sur nous comme une alarme quand elle reconnait un stimuli menaçant notre organisme. Mais comme Peur dans vice-versa elle aura toujours tendance à s'imaginer le pire, c'est pourquoi des barrières naturelles existe pour la freiner.

Il y a en effet deux parcours pour analyser cette peur. Observation créée et faite par le Dr.LeDoux (ici une version simplifiée):
1. La voie courte : traitement sensoriel -> amygdale -> réponse.
2. La voie longue : traitement sensoriel -> cortex cérébral ->amygdale -> réponse.
Le cortex à pour but soit de freiner ce stimulus soit de le maintenir et de ''l'apporter'' à l'amygdale.

LeDoux démontre cet effet grâce à une mise en scène qu'on appelle '' le serpent de Joseph LeDoux '' :

Un marcheur se promène dans une forêt et voit quelque chose ressemblant à un serpent. La voie courte va produire une réponse instantanée : la fuite (sursaut, mouvement de recule,...). La voie longue, quant à elle va être , oui vous avez compris, plus longue à se produire car l'information passe par le cortex visuel puis sémantique.
Si c'est effectivement un serpent, le cortex visuel va renforcer l'idée de la peur et continuer dans son chemin de fuite. S'il s’agit d'un bâton, l'action amygdalienne est freinée et les réponses corporelles vont s'arrêter.



Bonus : Il joue dans un groupe de rock The Amygdaloids.

Buzz'

mercredi 8 mars 2017

Nouveaux libellés principaux

J'ai décidé d'inclure deux nouveaux libellés qui vont prendre pas mal de place je pense.

Devine le mot : Vous en avez déjà vu deux exemples (l'hirudothérapie et le moa géant). Piqué sans vergogne à une émission radio Suisse '' Les Dicodeurs '', j'ai trouvé l'exercice plus plaisant à réaliser et faire fonctionner votre petite matière grise est grisant aussi.
Il y a donc deux genres :
1. Une réponse juste et documentée, les trois autres n'ayant si ce n'est pas, peu de vérité.
2. Une réponse juste et documentée, les trois autres parsemées d'un ou deux mensonges pour les faire coller au mot.

Si mon DLM fait parti du deuxième genre, je vous dirais en bas ce que j'ai modifié histoire que vous n'appreniez pas des choses fausses. Si j'ai inventé l'histoire de A à Z il est évident que je ne vous donnerai pas d'explication.



L'Habit ne fait pas le Moine : Pour l'instant en stade de projet avancé mais moins régulier que DLM. J'aime bien le concept du : '' oui ça s'appelle l'hôpital Bellevue mais c'est un hôpital psychiatrique''. Sans aller dans cet extrême, mon article sur la ville '' Grand-Mère '' ou celui sur les bibliothèques vivantes sont de parfait exemple de ce futur libellé.



Les articles se retrouveront et sur ces nouveaux libellés et sur les ''Savoir''.

J'espère que ces nouveaux concepts vous plaisent, n'hésitez pas à donner votre avis et émettre des critiques.


Buzz'

mercredi 30 novembre 2016

Bibliothèque Vivante

( article un peu spécial car tiré de mon blog de cours )
Comme vous l'avez remarqué, les articles de chacun d'entre nous ont un lien.
La place d'apprentissage et un coup de cœur.
Cette fois, on doit poster un article parlant d'une bibliothèque hors Suisse.
Et vous commencez à me connaître... J'adore jouer avec les consignes.
Certes, je parlerais d'une bibliothèque enfin....d'un genre de bibliothèque...


Les bibliothèques vivantes


Tout commence en 2000 au Danemark après un drame : un garçon est poignardé et ses amis décident de prôner la non-violence grâce à des livres. Vivants.
Le système a plu et depuis lors des dizaines de '' bibliothèques vivantes '' ont vu le jour. Temporaires, souvent présentes lors de festival, elles font pourtant des émules.

Mais avant d'aller plus loin :
Kékécé une bibliothèque vivante ?

C'est d'abord un but : lutter contre les préjugés, favoriser le dialogue et comprendre les différences.

Ensuite ce sont des gens. Le terme livre peut être trompeur, et à juste titre quand il est placé dans la même phrase que bibliothèque. De plus, comme un vrai livre celui-ci a un titre et vous donne des informations et comme dans une vraie bibliothèque, vous pouvez l'emprunter, mais interdiction de le sortir du bâtiment - ou du stand lors d'un festival. Non que le livre soit trop précieux pour que le bibliothécaire le perdre de vue - quoique - juste que le livre est en fait un gens.

'' Bringing people together in one-to-one conversation, to encourage understanding, challange negative stereotypes and reduce prejudice. ''
Site officiel de la Human Library (http://humanlibrary.org/the-history.html)

C'est un homme ou une femme qui vous raconte sa vie, son univers, ses propres histoires personnelles, une personne qu'on aurait jamais approché parce que trop différente de nous ou qui nous aurait fait peur dans d'autres circonstances.
Mais au contraire d'un livre '' basique '' celui-ci on peut le couper, lui poser des questions, lui demander plus d'informations, somme toute : dia-lo-guer !

Livre de la bibliothèque vivante de Targu Mures (Roumanie) en pleine lecture / Capture d'écran de http://voyages.ideoz.fr/targu-mures-bibliotheque-roumanie-insolite/ [consulté le 30.11.2016]
Thèmes abordés par les livres : être réfugié, naturiste, sexuellement abusé, SDF, marginal, autiste, HIV, musulman,..
Des thèmes qui sont toujours forts et impossibles à bien comprendre et à accepter tout seul face à Internet ou un livre ''basique''.

Lieux : festival, conférence, église, école, librairie, bibliothèque, théâtre,...

Le livre : le bibliothécaire va le recruter grâce à un formulaire après avoir décidé d'un thème de lecture. Ensuite il lui donne un titre et lui rédige une courte description avant de le cataloguer dans une base de données informatique pour que les lecteurs puissent le trouver facilement.
Avant le jour J, une formation doit être suivie par les livres où 1es (questions déplacées à un livre parlant de viol par ex.) ou gérer un lecteur violent (p. ex : xénophobe, raciste,...) car n’oublions pas que ce sont des livres compliqués et pleins de préjugés qui se lisent et pas des Martine, le risque d'une situation inattendue n'est pas à prendre à la légère, bien qu'il n'y ait jamais eu d'énorme problème à ce jour.
Le livre peut choisir quelle partie de son histoire il veut raconter mais ne doit pas dépasser une certaine limite (vulgarité, gore,...).

Le lecteur : a la parole ! Il vient consulter les livres pour de multiples raisons : curiosité, envie de perdre un préjugé, etc. Il emprunte le livre qu'il a réservé et discute avec lui avant de le rendre au bibliothécaire. Les enfants, accompagnés de leurs parents, ont aussi le droit d'en emprunter.

Le bibliothécaire : est pareil qu'un homonyme de bibliothèque '' classique '' (vu que ce sont eux-même en fait), il est donc professionnel, s'occupe du catalogue et des emprunts, conseille le lecteur pour le choix du livre et le met à l'aise. Annonce quand l'échange va bientôt se terminer, surveille les conversations.

Pays : plutôt Canada, USA, Europe et Australie, mais on les retrouve un peu partout sur le globe.
Voyez par vous même / capture d'écran de http://humanlibrary.org/human-library-organizers/ [ Consulté le 30.11.2016]

Grandes bibliothèques vivantes : Public library de Toronto, bibliothèque de Lismore (Australie).

Séance de livres autochtones de la bibliothèque vivante du Québec (CAN) / capture d'écran de https://issuu.com/bnustrasbourg/docs/revuebnu-11 [consulté le 29.08.2016]
Info Bonus :
En 2013, le Canada a décidé de créer le '' Human Library Day '', le Jour National de la bibliothèque vivante.
Non, les livres ne sont pas rémunérés et on ne dévoile pas non plus leur nom de famille.
Oui c'est extrêmement difficile de créer une bibliothèque vivante - même temporaire. Il faut beaucoup de temps et cela représente pas mal de travail en amont pour les bibliothécaires.
Certaines bibliothèques '' classiques '' proposent la bibliothèque vivante dans leur enceinte comme faisant partie d'un simple service au public au même titre que l'aide aux devoirs ou des ateliers de création. D'autre leur porte juste un grand soutient.
En 2006, la bibliothèque de Lismore a rendu la bibliothèque vivante mensuelle dans son bâtiment. En effet, tous les premiers vendredi du mois, une séance de lecture a lieu grâce à une forte demande des lecteurs.
Peu d'évaluations officielles ont été faites durant et/ou après les bibliothèques vivantes, de telle sorte que mise à part les notes des bibliothécaires sur le fait que les lecteurs sont très contents du service, on ne sait pas si le but premier et principal - supprimer les stéréotypes - a fonctionné auprès d'eux et surtout si il perdure dans le temps.


Pour finir je vous poserai quelques questions - woah on dirait un vrai texte d'argumentation - que tout connaisseur et/ou travailleur du monde des bibliothèques se pose actuellement :

Est-ce que la bibliothèque vivante est vraiment une bibliothèque à part entière?
Pouvons-nous le faire dans notre propre bibliothèque ?
Serions-nous prêt à l'organiser ?
Si oui, devrait-elle être ponctuelle comme à Toronto ou alors devenir un vrai service comme à Lismore ?

Une petite dernière parce qu'elle est trop géniale / capture d'écran de https://www.umass.edu/newsoffice/article/university-libraries-host-human-library [consulté le 30.11.2016]



Buzz'

Pour ceux qui veulent en apprendre plus

vendredi 7 octobre 2016

Grand-Mère

Grand-Mère est une ville du Québec connu pour accueillir les vieilles femmes du pays. En effet, 70% de la population a plus de 85 ans. Les femmes sont enfermées dans la ville et personne ne peut leur rendre visite.
Au départ, le Dr. Rudolf Wernicke ouvrit un EMS près d'une chute eau, pensant que le bruit de l'eau aiderait les patientes à se détendre et à apprécier leurs dernières années de vie (il voulait tester une thérapie contre l’Alzheimer officieusement). L'idée fut acclamée par la population et peu à peu toutes les familles proche de la ville envoyèrent leur grand-mère là-bas. L’hôpital explosa et devint une ville à part entière avec des magasins et des boutiques spécialisés pour ces vieilles dames !
Le problème c'est que le bruit de la chute d'eau eut l'effet inverse et les mamies commencèrent à devenir hystériques et violentes envers toute personne de moins de 60 ans. La police a tenté de les délocalisé mais elles étaient tellement nombreuses qu'elle n'a rien pu faire et a décidé de fermer la ville au public en attendant que la dernière grand-mère meurt de vieillesse.

Toujours dans notre coeur

.... Bon j'avoue la vraie histoire est un peu moins fantasque mais j'avais de l'inspi...


En fait, la ville de Grand-Mère tire son nom d'une pierre située au milieu d'une chute d'eau et qui ressemblait beaucoup à une vieille femme. Les colons québécois ont repris et françaitisé le nom donné de base par les autochtones (kokomis ou kokemesna).
Vàlà !

Buzz' 


Pour les fan de mamies : Grand-Mère