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lundi 11 juin 2018

La synésthésie



Hey, bien le bonjour à vous !

Dites-moi les enfants, quest-ce que la synésthésie ?
Allez, vu que cela fait un moment que je ne suis pas revenue, on va la faire tranquille, pas de DLM aujourdhui.
Vous avez juste à bien rester assis sur votre chaise et à m’écouterenfin me lire.

Cependant, les plus fins observateurs auront bien comprit de quoi il en retourne quand je parle de synésthésieEt pour les plus lents, non, je ne suis ni sous LSD, ni en train de passer dans le côté My Little Pony de la forceet pour une infime partie de la populationeh bienvous navez rien remarqué de bizarreEt si vous trouver mon message bizarre : aller consulter.

Et oui, ce melting-pot de couleur est une forme de synésthésie, à ne pas confondre avec le daltonisme qui est juste,  pour résumé, un problème de perception des couleurs.
Les personnes atteintes de synesthésie, elles, associent plusieurs sens en même temps ce qui donne des mélanges assez fou. Ce n'est pas un problème de vue mais bien un phénomène neurologique. Le mot vient du grec syn (union) et aesthesis (sensation) pour être plus clair.
Niveau sens, on parle surtout du son, de la vue et de lodorat, mais aussi de la perception spaciale, chacune étant une forme de synesthésie à part entière et, parce que si on sarrête là, cest pas drôle, elle peuvent sentre mélanger à volonté, bien que certaines combinaisons soient plus rares que dautres.

Bien, je pense qu’on va s’arrêter là pour l’exemple pratique avant que vous vomissiez tous des arc-en-ciel.

La plus courante et donc celle qui associe l’alphabet et les nombres avec une couleur, on en parle comme de la graphèmes-couleurs, qui toucherait plus de 65% des synesthésies. Cela peut même aller plus loin, certaines synesthésies associent même un caractère aux lettres, comme par exemple la lettre O qui ne bouge pas, qui est fraiche, qui a une énergie clair et féminine en lien avec le cristal et la note Do. Bref, ça va loin.

Les synesthètes le sont de naissance, surement d'origine génétique bien que pas mal d'étude divergent ce sur ce point, ce qui est sûr c'est qu'il est impossible de voir la vie bariolée du jour au lendemain comme par magie. Néanmoins, une personne sur 23 serait concernée et pourrait ne même pas se rendre compte qu’elle l’est ! Comme les daltoniens par exemple.
 
« Un jour, je dis à mon père, « Je viens de me rendre compte que pour écrire la lettre « R », tout ce que j'ai à faire est de dessiner un « P », et ensuite une ligne partant de sa boucle. » Et j'étais tellement surprise de constater que je pouvais transformer une lettre jaune en lettre orange, juste en ajoutant une ligne. » Patricia Lynne Duffy

Pour revenir au sujet !
C’est le Dr. Woolhouse en 1710 qui découvre la synesthésie, ou plutôt la chromesthésie ; son patient bien qu’aveugle perçoit des couleurs lorsqu’il entend de la musique.




Vidéo de LinkTheSun à aller voir directement si cela n'est pas déjà fait : ici.
La vidéo n'a rien avoir avec la choucroute.



Plus tard, surement parce que ça fait classe et romantique, TOUT LE MONDE se dit synesthète, ce qui à le malheur de discréditer la maladie et la faire tomber dans l’oubli.

Il faudra attendre les années 1980 pour que les chercheurs s’intéressent à nouveau à ce phénomène sérieusement, mais comme je l'ai expliqué plus haut, les recherches restes difficiles à faire et à contrôler :
Un pourcentage de synesthètes n'est pas au courant d'être "différents".
Il s'agit de perception ; des gens peuvent mentir ou mal traduire ce qu'ils ressentent se qui peut fausser les résultats.
La plus part des synesthètes sont des artistes, on se demande alors si ce n'est pas un problème d'imagination trop dosée.
20% des autistes seraient synesthètes, mais là encore, impossible de comprendre le pourquoi et le comment.
Et, anecdote, lors d'une étude sur la synésthésie, des jumeaux homozygotes naissent. L'un est un synesthète et pas l'autre.

A vrai dire, tous cela reste un peu flou encore aujourd'hui.

En 2018, des chercheurs ont trouvé qu'il ne s'agissait pas d'un gène propre à la synesthésie mais d'un groupe de gène prédisposé à la synesthésie qui s'associerait de tel façon à provoquer une ou plusieurs formes de synesthésies.

Bref, on est encore loin de la compréhension parfaite du truc. En tout les cas, c'est pas mortel et on peut vivre avec, c'est le plus important.

 
Autres exemples de synesthésies :

Synesthésie numérique : cela est, comme dans tout genre de synesthésie, involontaire. Lors que le synesthète pense à un nombre, celui-ci apparait dans une « carte numérique » qui lui fait face. Le chiffre peut se déplacer, s’aligner à la verticale ou l’horizontale avec d'autres nombres.
Cette formation peut être pareil lorsque le synesthète pense aux mois de l’année.

La question qui se pose est : comment sait-il les couleurs des mois derrière lui.

Synesthésie lexicale →gustative :


« À chaque fois que j'entends, lis, ou pense à des mots/syllabes, je perçois une sensation de goût immédiate et involontaire sur ma langue. Ces associations de goût très spécifiques ne changent jamais et sont restées les mêmes du plus loin que je m'en souvienne. » James Wannerton

Eh oui, comme je l'ai dis, plusieurs sens se mélange, aussi bien le visuel que le goût. Là, t'espère juste pas que le gout poubelle ou crotte de nez soit associer à un mots tel que "bonjour, merci, ça va ? ou bien" parce que sinon bonjour -oups- les dégâts.


Et voilà, c'était tout pour aujourd'hui. Oui c'est un petit post, pas très développé mais après un an d'inactivité au complet, je voulais vraiment sortir quelque chose.
En tout cas, merci de votre fidélité et de votre compréhension et à la prochaine !


Buzz' 


Pour aller plus loin : 
Synesthesia: Taste dat rainbow - Mackyish
Synesthésie - Projet Synesthéorie
 
 

Crédit : Synesthésie - Wikipédia ; Chansons françaises : le moment où ça a merdé (critique) - LinksTheSun ; L'étrange monde de la synesthésie - Ifé ; synesthésie - cognifit

samedi 11 mars 2017

Joseph LeDoux


Joseph LeDoux


Avec son nom, on pourrait croire qu'il est membre d'une église : moine/frère/capucins (je sais pas si ça existe encore d'ailleurs ça).
Mais pas du tout. Notre bon vieux Dr. LeDoux est, comme je viens de le dire, un docteur ou plutôt un psychologue qui travaille comme professeur à l'université de New York.
En plus de ça il est aussi le directeur d'un centre de neurosciences sur la peur et l'anxiété.

On ne s'étonne alors pas que les recherches principales du Dr. Joseph LeDoux sont sur les mécanismes de la peur et plus particulièrement sur l'amygdale, la zone du cerveau qui évalue et reconnait la peur et l'anxiété entre autres. Elle agit sur nous comme une alarme quand elle reconnait un stimuli menaçant notre organisme. Mais comme Peur dans vice-versa elle aura toujours tendance à s'imaginer le pire, c'est pourquoi des barrières naturelles existe pour la freiner.

Il y a en effet deux parcours pour analyser cette peur. Observation créée et faite par le Dr.LeDoux (ici une version simplifiée):
1. La voie courte : traitement sensoriel -> amygdale -> réponse.
2. La voie longue : traitement sensoriel -> cortex cérébral ->amygdale -> réponse.
Le cortex à pour but soit de freiner ce stimulus soit de le maintenir et de ''l'apporter'' à l'amygdale.

LeDoux démontre cet effet grâce à une mise en scène qu'on appelle '' le serpent de Joseph LeDoux '' :

Un marcheur se promène dans une forêt et voit quelque chose ressemblant à un serpent. La voie courte va produire une réponse instantanée : la fuite (sursaut, mouvement de recule,...). La voie longue, quant à elle va être , oui vous avez compris, plus longue à se produire car l'information passe par le cortex visuel puis sémantique.
Si c'est effectivement un serpent, le cortex visuel va renforcer l'idée de la peur et continuer dans son chemin de fuite. S'il s’agit d'un bâton, l'action amygdalienne est freinée et les réponses corporelles vont s'arrêter.



Bonus : Il joue dans un groupe de rock The Amygdaloids.

Buzz'

mardi 28 février 2017

L'hirudothérapie

L'hirudothérapie c'est :

a. Une thérapie d'origine japonaise :

Menthe, orange, citron, saké
L'hirudothérapie fut inventée par un judoka au début du 20eme siècle pour aider les muscles à se détendre après un entrainement. En effet, l'art martiaux créer quelques années au paravent laissait souvent les combattants avec d'atroces douleurs physiques que rien ne pouvait atténuer.
Le sport, peu à peu abandonné, faillit disparaitre du globe jusqu'au jour où le Sensei Shozu Awazo trouve enfin une thérapie efficace !
Alors que lui aussi est à deux doigts de laisser tomber, une idée lui vient subitement dans son dojo; il mélange de l'essence d'orange et de citron et les incorpore dans une pâte composée principalement de feuille de menthe. Il l'étale sur ses cuisses et ses bras durant quelques minutes et médite, et enfin, miracle ! la douleur disparait. Dans sa joie, il renverse de l'alcool de riz dans la mixture, croyant avoir détruit sa recette il en oint les jambes d'un autre judoka qui tombe alors face contre le tatami en le remerciant d'avoir fait disparaitre sa douleur. Cette situation serait à l'origine de la double salutation - à genoux sur le tatamis puis debout devant son adversaire - des judokas.
L'onguent se transmet rapidement à travers le monde et juste à temps pour la démonstration de 1964 aux jeux olympiques. Le public est charmé, les judokas sereins. En 1972, l'art martial fait officiellement partit des JO, au plus grand bonheur du Sensei Shozu Awazo.


b. Une thérapie qui utilise des plantes urticantes :

Urticata Rosselum
On connait tous le dicton '' combattre le mal par le mal '', eh bien un docteur du 17eme siècle, le Dr. Ewan Rossel préférait dire à ses patients '' soigner le mal par le mal ''.
Le Dr. Rossel a passé toute son enfance dans les marais du Compté de Marshall - Indiana, USA - et s'est tout de suite passionné pour les plantes qui y poussaient, on lui doit beaucoup de découverte notamment la plante urticante '' Urticata Rosselum '' qui devient la mascotte de son cabinet. Car oui, bien que partant dans la botanique, son père voulait qu'Ewan reprenne le cabinet familial.
Ewan entreprit alors des études de médecine mais resta persuader que les plantes urticantes étaient les seules réponses face aux maladies. Lors de sa dernière année d'étude, il disserta durant cinq heures sur le bien fait des plantes urticantes, l'hirudothérapie, montrant même à ses professeurs un patient souffrant de lèpre soigné grâce à elles.
Le Dr. Rossel eu son doctorat bien que l'avis des professeurs divergeaient nettement.
Les patients du docteur affirmait que celui-ci pouvait tenir n'importe quelle plantes urticantes dans ses mains, jamais elles n'affichaient d'irritation '' Je me suis soigné avec l'Urticata Rosselum toute mon enfance, leur disait-il, je suis vacciné de ces quelques effets secondaires, qui n'ont rien de néfaste, je vous rassure ''.
Cependant, aucune étude n'a prouvé qu'utiliser des plantes urticantes, pouvait soigner les maladies.


c. Une thérapie qui utilise des sangsues :

Sangsue dans son milieu naturel
Créée depuis au moins 2000 ans, si ce n'est plus, l'hirudothérapie s'utilise encore parfois de nos jours. Ce sont les naturistes en premier puis le médecins qui recommandaient les sangsues pour tout et n'importe quoi : fièvre, manie, étourdissement, maladies de peaux, nettoyage d'une plaie, entorse,...
La méthode a vite fait des émules, elle atteint son pique de popularité au Moyen-Age et se raréfie seulement à la fin du 20eme siècle, à cause, ou plutôt grâce aux alarmes lancées par les hygiénistes trouvant cette façon de faire trop sujette à l'infection.
Les médecins de l'époque allaient jusqu'à coller sur la peau plus de 100 sangsues sur les patients, rendant par ce fait, la matière premières chère et en voix d'extinction. En effet, on tuait systématiquement les sangsues après leur utilisation.
Face à la crise un chirurgien dira : ''[elles peuvent être utilisées une seconde fois mais] je recommande toutefois de bien nettoyer les sangsues avant et après les avoir utilisées''.
La saignée n'est pas en fait ce qui fait le plus de bien au patient comme le croyait les médecins de l'époque - loin de là -, mais ce sont les protéines dans la salive des sangsues qui joue le rôle de '' médicament '', on en recense plus d'une soixantaine.
Aujourd'hui on utilise uniquement les sangsues lors de chirurgie plastiques pour sauver les greffons, bien que le marché de la vente de sangsue est toujours bien présent et ne se laisse pas abattre par les difficultés du 21eme siècle. 




d. Une thérapie d'origine nordique :

Image d'archive
Thérapie créée au environ du 8e ou du 9e siècle, les chercheurs hésitent encore sur quel peuple en à eu l'idée en premier entre les Normands et les Suédois. Ils s'accordent néanmoins sur le fait que l'hirudothérapie est bien de nature viking.
On l'ignore souvent, les vikings ne sont pas seulement de gros barbares qui violent des femmes et qui brûlent des églises, ils ont été d'excellents marins, on le sait, mais ont été aussi de très bons médecins!
Des écrits découverts au début du 20eme siècle par l’archéologue Justin Heisen et son équipe ont mis à jour tout un pan de techniques médicales de ses hommes barbus, dont l'hirudothérapie.
Durant le 8eme siècle une forte hausse de mortalité à été notée dans les pays scandinaves. Grâce au écrit retrouvé par Heisen ont sait maintenant que cela venait d'une bactérie mangeuse de chair.
A l'époque les vikings dormaient avec des peaux de bêtes, et certaine d'entre elles, mal lavée, étaient couverte de bactérie qui mangeaient peu à peu la peau des hommes et finissait par les tuer. Évidemment, à l'époque la notion de bactérie n'existait pas, cependant, les guérisseurs ont décidés de tester plusieurs méthodes jusqu'à ce qu'une fonctionne : l'hirudothérapie. On emballait les ''infectés '' dans des peaux d'animaux fraichement abattus ayant encore du sang et de la chair durant une semaine complète. Les bactéries quittaient l'infecté et allait tout naturellement se loger dans la chair animale, se qui sauvait le patient.
La thérapie est très vite tombée dans l'oubli, environ dès le 10ème siècle, car les normes d'hygiène avaient évolué.

Buzz'

La solution : ici